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 Il était une fois sur le mont Olympe...

 

 28 sports, plus de 10.500 athlètes, des milliards de spectateurs et telespectateurs, 16 jours d'une lutte intense, la XXIXème olympiade a été déclarée ouverte dans le fameux nid d'oiseau à Pekin. Quinze jours au cours desquels ils seront nombreux à vouloir prendre leur envol, une mise sur orbite qu'ils attendent depuis plus de 4 ans. Là-haut, la lune, la médaille d'or...

 

La brume a recouvert la capitale chinoise, le soleil attend quelque peu avant de faire son apparition. Avant de voir peut-être s'il peut aider les asiatiques dans leur rêve olympique, avant de voir si ça en vaut la peine, avant de voir s'ils sont dignes d'un tel evenement malgré leur quelques égarrements. Quatre ans, quatre longues années, une attente interminable pour ces braves Hommes, ces soldats qui s'en vont affronter l'univers, vaincre pour ne rester qu'un, atteindre le sommet de l'olympe. 205 pays qui rêvent de gloire, dans un esprit fraternel pour la plupart, un esprit competitif aussi mais l'essentiel est ailleurs. Le drapeau olympique est l'essence même de la chose. 5 anneaux entrelacés, 5 anneaux de couleurs ou autant d'alliances qui unissent à jamais les continents. Là tout n'est qu'une masse d'humains, tous constitués de la même manière, frères dans la difficulté, ils sont autant de rivaux lorsque l'arrivée et à leur porté.

 

En 1992 le baron Pierre de Coubertin avait eu cette incroyable idée de faire renaître cette fête datant de l'antiquité. Un projet faramineux qui a su se faufiler lorsqu'il le fallait pour devenir la plus belle réussite sportive loin des exploits de ces athlètes qui ne sont "que" les piliers de ce projet. Depuis, les jeux olympiques ne cessent d'évoluer. Des disciplines viennent participer à l'euforie d'août, d'autres s'eclipsent, elles traceront leur route ailleurs. Mais vivre sans les jeux c'est difficile. Sans ce formidable projecteur qui vous met en valeur quelques jours durant, un paradis qu'il faut conquerrir toute sa vie. On n'y vient pas par hasard, perdu quelque part, on n'y vient pas comme ça, ce n'est pas fait pour ça. Mais plutôt pour donner un but, un objectif final à tous ces jeunes qui viennent au sport. Un cadeau venu de là-bas, une terre perché sur la belle Grèce, y accéder c'est aller sur la lune, y gagner ses derniers galons c'est la décrocher.

 

Alors, profitez, vivez les pleinement, le 24 août, Pekin fermera ses portes, les problèmes du quotidien rejailleront, les jeux se termineront, oublié ces luttes face à un adversaire que l'on aura appris à aimer, le sport reprendra sa place, celle qui est la sienne dans ce monde où il fait bon d'oublier parfois ce qui le fait exister. Donnons un peu d'espoir à ces personnes de là-bas, esperons que ces jeux soient aussi pour eux un coin de ciel bleu, un morceau de cet horizon que l'on aimerait agréable compagnon...

 Simon Bernard




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