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La vie en rose

 

Samedi, le stade toulousain se déplaçait à Londres pour y rencontrer les London Irish. Un match dans le célèbre stade de Twickenham pour une place en finale de la coupe d'Europe de rugby. Voilà donnés en deux lignes les ingrédients d'un match à rebondissements qui offre à son vainqueur le droit de continuer l'aventure.

 

Affaibli par des blessures à répétition, l'équipe haute-garonnaise de Guy Novés devait faire sans de nombreux cadres. Ainsi, Vincent Clerc étoile montante est déjà bien installée dans la hiérarchie du rugby français ne pouvait prendre part à cette rencontre pour cause d'une rupture des ligaments croisés internes du genoux. Mais la dernière équipe française en lice pouvait aussi se vanter d'avoir l'infirmerie sûrement la mieux garnie d'Europe puisqu'on y retrouve également Clément Poitrenaud. Le technicien toulousain a donc du improviser pour donner à ses joueurs une chance de bien figurer. Mais pesons nos mots. Car après avoir jeté un coup d'œil à la feuille de match, sont alignés en charnière centrale par exemple Jean-Baptiste Elissalde et Biron Kelleher. De quoi en faire saliver plus d'un. Et c'est le premier nommé qui va donner les 3 premiers points à son équipe sur une tentative de pénalité. Le match est alors lancé, les anglais font de même par l'intermédiaire de leur buteur P. Hewat. Une première mi-temps où le jeu est très rythmé. Preuve en est l'essai marqué tout en puissance par T.Ojo pour les London Irish. Une action qui enflamme Twickenham rempli à moitié pour cette rencontre pleine d'enjeux.

 

Les toulousains égaliseront grâce à Ahotaeiloa bien servi sur son aile par Médard. Et puis, à une minute du retour aux vestiaires c'est William Servat qui va redonner l'avantage à son équipe après un forcing des avants. Les français sont lancés, il semble alors difficile de les arrêter. De retour après une pause bien méritée, les londonniens vont ceuillir à froid leurs adversaires en inscrivant un essai qui remet les deux équipes à égalité, 17 par tout. Peu en verve la semaine passé face à Clermont-ferrand (défaite de Toulouse), le buteur maison pour la ville rose Jean-Baptiste Elissalde va répond dans le jeu à toutes les critiques. Deux pénalités transformés mettent sur orbite ses équipiers. Le français à décidément retrouvé de bonnes jambes, sa patte s'est refaite une santé qui n'est pas pour déplaire au rugby tricolore. Il lui faudra cependant confirmer dans les prochaines semaines sa forme retrouvée. Mais après ces deux coups de bottes, il reste près de 30 minutes à jouer, 30 minutes durant lesquelles les anglais vont mettre une pression d'anthologie. Quelques belles percées comme celle de Geragthi. L'ouvreur anglais sprinte 50 mètres durant avant d'être repris par les Toulousains après avoir oublié de passer le ballon à 15 mètres de l'en-but.

 

Quelques belles frayeurs pour les hommes de Guy Novés mais au final le bateau aura tenu bon. On les disait au bord du naufrage il y a une semaine, ils nous ont montré qu'il fallait compter sur eux, le rendez-vous est pris. En attendant, ce samedi soir les toulousains peuvent voir la vie en rose...

Simon Bernard




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